À ce jour, 14 sociétés plaident en faveur de la poursuite des inhibiteurs du SRAA chez les patients atteints du COVID-19

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À retenir

  • Les auteurs de ce rapport spécial, publié dans la revue New England Journal of Medicine (NEJM), ont indiqué que 14 sociétés de spécialistes plaident en faveur de la poursuite des inhibiteurs du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) chez les patients atteints de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
  • Sur la base de 12 rapports épidémiologiques émis par la Chine, les auteurs de ce rapport ont déclaré qu’il convient de poursuivre l’administration de ces médicaments et que les cliniciens doivent se préoccuper fortement des conséquences indésirables de leur arrêt.

Pourquoi est-ce important ?

  • Des inquiétudes sont apparues concernant les inhibiteurs du SRAA, du fait de l’implication de l’enzyme de conversion de l’angiotensine 2 (ECA 2) dans l’accès du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2) aux cellules.
  • Ces auteurs ont fait remarquer que certains médias et systèmes de santé ont suggéré d’arrêter ces traitements.
  • Les auteurs de ce rapport spécial ne sont pas de cet avis.

Points clés

  • L’ECA 2 facilite l’entrée du virus dans les cellules.
  • Des études précliniques ont indiqué que l’inhibition du SRAA pouvait réguler à la hausse l’ECA 2, ce qui a soulevé des questions sur le rôle de ces médicaments dans l’infection et chez les patients atteints du COVID-19.
  • Les données ne sont pas suffisamment robustes pour considérer que ces résultats précliniques sont transposables en milieu clinique.
  • Aucune donnée n’existe sur les effets de l’inhibition du SRAA dans le cadre du COVID-19.
  • Cette question est examinée dans le cadre d’essais cliniques.
  • L’arrêt prématuré de ces traitements chez les patients présentant un risque cardiovasculaire élevé pourrait déclencher une instabilité dangereuse.
  • Les auteurs affirment que l’arrêt des inhibiteurs du SRAA administrés pour la prise en charge de l’hypertension pourrait être moins risqué que l’arrêt des inhibiteurs du SRAA administrés conformément aux lignes directrices pour le traitement de certains affections (l’insuffisance cardiaque, par ex.), mais l’instabilité de la pression artérielle (PA) constitue un effet indésirable.
  • Ils indiquent que les inhibiteurs du SRAA doivent être poursuivis chez les patients dont l’état est stable par ailleurs.