IAS 2021 — L’anxiété a été un facteur de risque clé d’abus d’alcool et de beuverie express pendant la pandémie chez les PVVIH
- Univadis
- Conference Report
À retenir
- L’anxiété était un facteur de risque significatif d’abus d’alcool et de beuverie express pendant la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), en particulier au sein des populations vulnérables, telles que les personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (PVVIH).
Pourquoi est-ce important ?
- Une augmentation substantielle des problèmes de santé mentale a été observée pendant la pandémie de COVID-19, ce qui pourrait être particulièrement problématique chez les PVVIH et/ou les personnes souffrant de troubles liés à l’usage de substances.
Méthodologie
- 314 participants issus de la cohorte des Études sur le VIH chez l’adulte de Miami (MASH) ont répondu à une enquête téléphonique entre juillet et août 2020.
- L’abus d’alcool et les beuveries expresses ont été évalués à l’aide du questionnaire sur la consommation du test d’identification des troubles liés à la consommation d’alcool (Alcohol Use Disorders Identification Test-Consumption).
- Les symptômes d’anxiété ont été évalués à l’aide de l’échelle du trouble anxieux généralisé à 7 items (Generalized Anxiety Disorder-7, GAD-7).
- Financement : Institut national sur la toxicomanie des Instituts nationaux américains de la santé (National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health).
Principaux résultats
- 39 % de l’ensemble des participants ont rapporté des symptômes d’anxiété.
- Dans l’ensemble, 11,8 % et 34,4 % des patients ont rapporté des épisodes de beuverie express et d’abus d’alcool, respectivement, pendant la pandémie.
- Les personnes concernées par les beuveries expresses (6,9 ± 6,4, contre 4,3 ± 5,3 ; P = 0,007) et l’abus d’alcool (5,6 ± 5,9, contre 4,1 ± 5,2 ; P = 0,016) présentaient des scores plus élevés à l’échelle GAD-7 pendant la pandémie, comparativement aux personnes non concernées.
- Les personnes présentant des symptômes d’anxiété modérés ou sévères étaient plus susceptibles d’être concernées par les beuveries expresses (risque relatif corrigé [RRc] : 3,77 ; P = 0,001) et l’abus d’alcool (RRc : 1,92 ; P = 0,044) que celles qui ne présentaient aucun symptôme d’anxiété ou des symptômes d’anxiété légers pendant la pandémie de COVID-19.
Limites
- Ces constatations pourraient ne pas être généralisables en dehors des États-Unis.
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