1 personne sur 10 a des expériences de « mort imminente »

  • Univadis
  • Medical News
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

1 personne sur 10 rapporte avoir eu des expériences de mort imminente, selon une étude de participants issus de 35 pays.

Les expériences de mort imminente ont été associées à divers symptômes spirituels et physiques, notamment la sensation de se retrouver hors de son corps, avoir des hallucinations visuelles ou auditives, des pensées accélérées et vivre une distorsion temporelle.

La recherche, présentée la semaine dernière lors du congrès de l’Académie européenne de neurologie (European Academy of Neurology, EAN) à Oslo, en Norvège, a évalué l’association de l’intrusion du sommeil paradoxal et des expériences de mort imminente.

Une étude précédente avait suggéré un lien entre l’intrusion du sommeil paradoxal et les incidents de mort imminente, mais elle avait été critiquée pour sa sélection des participants témoins. Cette nouvelle étude a utilisé une plateforme de financement participatif pour recruter 1 034 personnes ordinaires. Les rapports ont été validés à l’aide de l’échelle de Greyson d’évaluation des expériences de mort imminente à 16 points (Greyson Near-Death Experiences Scale, GNDES), avec un seuil défini à 7 points ou plus pour les expériences de mort imminente.

Des expériences de mort imminente ont été rapportées par 106 participants sur 1 034 (10 % ; IC à 95 % : 8,5–12 %). L’intrusion du sommeil paradoxal était plus fréquente chez les personnes ayant eu des expériences de mort imminente (47 %) que chez les personnes ayant eu des expériences moins significatives (inférieures ou égales à 6 points sur l’échelle GNDES ; 26 %) ou chez celles n’ayant pas eu de telles expériences (14 % ; P ≤ 0,0001).

Dans le cadre d’une analyse multivariée corrigée pour prendre en compte l’âge, le sexe, le lieu de résidence, la situation d’emploi et le danger perçu, les personnes présentant une intrusion du sommeil paradoxal étaient plus susceptibles d’avoir des expériences de mort imminente que celles sans intrusion du sommeil paradoxal (rapport de cotes [RC] : 2,85 ; IC à 95 % : 1,68–4,88 ; P = 0,0001).